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Film

  • De l'eau pour les éléphants de F. Lawrence

    À défaut d'avoir vu arriver de Melun le titre "De l'eau pour les éléphants" de Sara Gruen (2007),  l'adaptation ciné de ce roman nous a été proposée :
     
    synopsis Allo-ciné du film :
    (Robert Pattinson, Reese Witherspoon, Christoph Waltz)
     
    1931, période de Grande Dépression aux États-Unis
    A la suite d’une tragédie familiale, Jacob, un jeune étudiant en école vétérinaire, se retrouve subitement plongé dans la misère et rejoint par hasard un cirque itinérant de seconde classe. Il se fait accepter en échange des soins qu’il pourra apporter aux animaux et ne tarde pas à tomber sous le charme de la belle écuyère Marlène. Elle est l’épouse du directeur du cirque, un être d’une rare violence et totalement imprévisible. Derrière la beauté et la magie des spectacles, Jacob découvre un univers impitoyable et miséreux. 
    Lorsqu’une éléphante rejoint le cirque, Marlène et Jacob se rapprochent l’un de l’autre et préparent un nouveau spectacle qui permet un temps de renouer avec le succès. Mais leurs sentiments deviennent de plus en plus perceptibles et sous les yeux d’August, cette histoire d’amour les met irrémédiablement en danger.
     
                                    

  • The bookshop d'Isabel Coixet

    Aperçu : Florence Green décide de racheter "The Old House", une batisse désaffectée dans une modeste bourgade anglaise, pour y installer la librairie de ses rêves. Elle rencontre l'hostilité de la notable du coin qui tente de nuire à son projet par tous les moyens à sa portée. 

    Un film de 2017 à voir d'abord pour la beauté des paysages mais aussi pour l'amour des livres qui deviennent des personnages à part entière. A voir ensuite pour la peinture de la société, d'une acuité et d'une férocité acérée.

    Isabel Coixet, réalisatrice espagnole née en 1960, focalise sur le rôle des petites mains, promptes à se mettre au service du plus fort avec le sentiment du devoir accompli et qui n'éprouvent pas de culpabilité car "elles n'y sont pour rien". 

    A savourer : le passage où, bien avant l'heure, les livres sont définis comme des biens essentiels... A voir gratuitement en ce moment sur Arte ou la médiathèque numérique...

    Film adapté de la nouvelle du même nom de Pénélope Fitzgerald (1978).

  • Un monstre à Paris

    Aperçu :

    A Paris, en 1910, on suit Emile, passionné par le cinéma naissant et amoureux timide, dans une série d’aventures qui vont de la fabrication d’un monstre à son sauvetage. Au passage, les personnalités de tous les protagonistes de cette histoire se révèlent, invitant chacun à dépasser les apparences et à s’ouvrir à l’autre. Une réussite visuelle et sonore avec la musique composée par Matthieu Chedid et Patrice Renson.

    Un film particulièrement en phase avec l’actualité car il parle de nos peurs. Mais il peut aussi être vu simplement à hauteur d’enfant…

    Notez que grâce à votre inscription à la bibliothèque, vous pouvez vous inscrire gratuitement à la médiathèque numérique du 77 et ainsi le voir gratuitement…

    Lien ici

    ❤❤❤

    Bon visionnage !

  • De pierre et d'os de Bérengère Cournut

    Aperçu :
     
    B. Cournut :
     
    née en 1979, est correctrice dans la presse / l’édition... et écrivaine.

    Un temps secrétaire du traducteur Pierre Leyris, dont elle accompagne les œuvres posthumes chez l’éditeur José Corti (Pour mémoire, 2002 ; La Chambre du traducteur, 2007), elle publie son premier roman, "L’Écorcobaliseur", en 2008.
    autres titres :
    Par-delà nos corps, Née contente à Oraibi, Palabres....
     
    4ème de couverture :
    Deux ans après son roman Née contente à Oraibi, qui  faisait découvrir la culture des indiens Hopis, Bérengère Cournut poursuit sa recherche d’une vision alternative du monde avec un roman qui nous amène cette fois-ci dans le monde inuit. Empreint à la fois de douceur, d’écologie et de spiritualité, De pierre et d’os nous plonge dans le destin solaire d’une jeune femme eskimo.
    Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n’a d’autre solution pour survivre que d’avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d’une quête qui, au-delà des vastitudes de l’espace arctique, va lui révéler son monde intérieur.
    Édition augmentée d'un cahier de photographies.
     
     
    (comme toujours, aux éditions du Tripode, couvertures très esthétiques, rabats, détails de pagination, qualité du papier....du beau livre ....)
     
    NOTE LIMINAIRE :
    Les Inuit sont les descendants d’un peuple de chasseurs nomades se déployant dans l’Arctique depuis un millier d’années. Jusqu’à très récemment, ils n’avaient d’autres ressources à leur survie que les animaux qu’ils chassaient, les pierres laissées libres par la terre gelée, les plantes et les baies poussant au soleil de minuit. Ils partagent leur territoire immense avec nombre d’animaux plus ou moins migrateurs, mais aussi avec les esprits et les éléments. L’eau sous toutes ses formes est leur univers constant, le vent entre dans leurs oreilles et ressort de leurs gorges en souffles rauques. Pour toutes les occasions, ils ont des chants, qu’accompagne parfois le battement des tambours chamaniques.
     
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    Une nuit, la jeune Uqsuralik est séparée de sa famille par une faille dans la banquise qui emporte les siens, et se retrouve démunie et isolée dans l’immensité neigeuse, une dent d’ours autour du cou en guise d’amulette, sans autres ressources que le manche d’un harpon, une peau d’ours et un couteau. Consciente que seule, elle n’a aucune chance de survie, Uqsuralik se résout à partir. Commence alors une épopée polaire au cours de laquelle elle endure la faim, le froid, l’agressivité des chiens affamés dont elle doit aussi se protéger. Quand, à moitié morte, elle rencontre enfin un clan, elle est sauvée, et gagne bientôt le respect de tous en contribuant à la chasse et à la vie quotidienne de la communauté. Mais notre héroïne n’est pas au bout de son destin…
     
    L’auteure nous offre une véritable plongée dans la culture inuite : relations entre les membres des familles qui vivent au rythme des saisons en suivant le gibier, cérémonies de chasse, fêtes communautaires, jeux et chants récitatifs. 
    Pour écrire De pierre et d’os, elle a travaillé sur les fonds Jean Malaurie et Paul-Émile Victor du Muséum national d’histoire naturelle, et a fait relire son livre par des anthropologues.
     
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    EXTRAITS :
     
    -  "Nous allons loin parfois. Au-delà de la baie, au pied des icebergs qui passent au large. Ces géants de glace sont comme des montagnes posées sur l'eau. Aux heures où le soleil monte dans le ciel, ils sont éblouissants, on ne peut pas les regarder sans se blesser les yeux. Ils parlent une langue étrange - de succion, d'écoulements et de craquements. Ils sont plus imprévisibles encore que la banquise."
     
    -  "En attendant, chacun cherche à animer du mieux qu'il peut les veillées de la grande maison. Les hommes se livrent à des récits de chasse épique et précis. Leurs mains se font dos d'ours et pattes de renard. Ils miment la marche lente du gibier qui est venu à leur rencontre et la façon dont ils ont mené leur traque.

    Une vieille raconte aussi le grand voyage qu'ont fait ses parents bien avant sa naissance, les périls qu'ils ont enduré en traversant les glaces. Il paraît qu'à une époque retirée, on pouvait rejoindre en hiver une île lointaine où le gibier abonde. depuis, les courants ont changé, et il n'est plus possible de s'y rendre en traîneau. Ainsi se meut notre territoire dans une grande respiration qui nous entraîne."

     
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    Beautés des paysages, âpreté de ces territoires de neige et de glace : ce récit n'est pas situé dans le temps (pas contemporain il me semble)  .....régions de l'ours polaire....Alaska, Groenland...
     
    Personnages à l’énergie et à la force vitale fabuleuses.
     
    Conte initiatique ethnologique à forte imprégnation de chamanisme, agrémenté de chants dans lesquels s'expriment hommes et esprits
     
    De pierre et d’os raconte également le silence......
     
     
    ❤❤
    Belles lectures !
     

     

  • Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma

    Voici un film sorti en 2019 et disponible à la médiathèque numérique (gratuit pour les inscrits à la bibliothèque). Aperçu :

    1770. Marianne est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d’Héloïse, une jeune femme qui vient de quitter le couvent. Héloïse résiste à son destin d’épouse en refusant de poser. Marianne va devoir la peindre en secret. Introduite auprès d’elle en tant que dame de compagnie, elle la regarde.

    Un film sur le regard du peintre et de son modèle, sur l'attraction qui se noue...

    Lien vod