Articles de isabelle_aubry
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Avant que le monde ne se ferme de ALAIN MASCARO (251p, 2021)
- Par isabelle_aubry
- Le 13/01/2024
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BONJOUR,Je viens de terminer ce livre de la bibli de Villeneuve le Comte;Alain MASCARRO :né le 23 avril 1964,
Professeur de Lettres (actuellement en disponibilité)
"En juillet 2019, ma compagne et moi avons largué les amarres pour un voyage sans date de retour. Après avoir parcouru le Kirghizstan, l’Ouzbékistan, le Turkménistan, l’Iran, le Népal, l’Inde, la Birmanie et le Cambodge, nous nous sommes retrouvés bloqués en Thaïlande par la pandémie. C’est en grande partie durant ce confinement thaïlandais que j’ai écrit mon premier roman « Avant que le monde ne se ferme ». Il a ensuite été retravaillé en Patagonie chilienne…"L'auteur a reçu pour ce premier roman le Prix Première Plume et Talents Cultura 2021.(années 30)Anton Torvath est tzigane et dresseur de chevaux. Né au coeur de la steppe kirghize peu après la Première Guerre mondiale, il grandit au sein d'un cirque, entouré d'un clan bigarré de jongleurs, de trapézistes et de dompteurs. Ce " fils du vent " va traverser la première moitié du " siècle des génocides ", devenant à la fois témoin de la folie des hommes et mémoire d'un peuple sans mémoire. Accompagné de Jag, l'homme au violon, de Simon, le médecin philosophe, ou de la mystérieuse Yadia, ex-officier de l'Armée rouge, Anton va voyager dans une Europe où le bruit des bottes écrase tout. Sauf le souffle du vent...A la fois épopée et récit intime, Avant que le monde ne se ferme est un premier roman à l'écriture ample et poétique. Alain Mascaro s'empare du folklore et de la sagesse tziganes comme pour mieux mettre à nu la barbarie du monde.&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&Anton est un fils du vent. Il vit pour les grands espaces, les roulottes qui avancent au gré des chemins, les récits qui se racontent au coin du feu et les spectacles sous son chapiteau. Anton est tzigane et épris de liberté. Quand les jours sombres de la seconde guerre mondiale attrapent sa famille, sa troupe, son peuple, il subit, endure, affronte. La tête haute et le regard vers l'horizon, il reviendra de cet enfer et tentera encore, d'une autre manière, de survivre…On connaît la noirceur de la période nazie, sa violence, ses tortures, sa haine jamais inassouvie. La lumière de vie et de liberté qui bercent Anton ne disparaît pourtant jamais vraiment, même dans les temps les plus difficiles. Rescapé, il est rempli de tous les noms de ceux qu'il a vu s'éteindre. Des âmes qui l'ont maintenu debout, mais qui pèsent une fois revenu au monde, à la vie, au cirque. Il faut que Anton s'en libère....Qu'il était doux, qu'il était simple, qu'il était heureux le temps d' "Avant que le monde ne se ferme". Ce temps où les Tziganes arpentaient les chemins du vent à travers l'Europe, ce temps où les frontières n'existaient pas : « On comprenait qu'on avait passé une frontière, quand soudain, on n'entendait plus parler la même langue ».Mais ça, c'était avant…&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&Une très belle plume qui nous emmène pour un voyage au long cours dans différents pays du monde, mais aussi aux tréfonds de la barbarie humaine.pour lire le début :♥️♥️♥️♥️♥️Belles lectures ! -
Miniaturiste de Jessie Burton
- Par isabelle_aubry
- Le 26/10/2022
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Bonjour à tous !Je viens de terminer ce livre de la bibliothèque de Melun.JESSIE BURTON :née le 17 août 1981 à Londres, est une autrice et actrice britannique. Elle est surtout connue au niveau international pour ce premier roman.Depuis 2016, le livre s'est vendu à plus de 1 million d'exemplaires dans 37 pays.Jessie Burton a étudié l'anglais et l'espagnol à l'Université d'Oxford, puis à la Central School of Speech and Drama (Londres)L'action de ce roman se déroule au XVIIè siècle (1686-1687) à Amsterdam, et implique divers membres de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC, 1602-1799).Le roman est inspiré par la maison de poupée de Petronella Oortman (1656–1716), aujourd'hui au Rijksmuseum, (bien qu'il ne s'agisse pas d'un roman biographique).Dans l'Amsterdam de l'âge d'or néerlandais, les riches épouses créent des maisons de poupée, symboles de leur statut social (bois précieux pour les meubles, soieries orientales, faïences de Chine pour la vaisselle etc...).Déjà célèbre au XVIIIè siècle, la maison de poupée d'Oortman a été achetée par l'État en 1821 et acquise par le Rijksmuseum en 1875.L'intrigue :(Petro)Nella, une jeune-fille pauvre de 18 ans habitant la campagne néerlandaise, arrive à la Courbe d'Or, le quartier le plus chic du Herengracht à Amsterdam, et qui abrite de nombreux membres de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC, 1602-1799), dans la maison de Johannes Brandt, un riche commerçant de 40 ans, qui l'a épousée, un mois plus tôt.Elle évolue dans une maison pleine de secrets jalousement gardés par Marin, l'austère sœur de Johannes (célibataire, économe, intendante), les deux seuls serviteurs, Cornelia et Otto ("Toot", peau couleur café, assistant de Johannes), et Brandt lui-même, qui la traite plus en amie qu'en épouse....
Brandt lui offre en cadeau de mariage une maison de poupée qui représente, en miniature, les neuf pièces de leur propre maison. Nella reçoit l'aide inattendue d'un (ou d'une) miniaturiste (en sculpture miniature d'objets décoratifs) local pour réaliser l'ameublement...."Nella est heureuse d’avoir quitté Assendelft, mais elle n’est plus chez elle nulle part – ni là-bas dans les champs ni ici au bord des canaux. À la dérive, elle se sent prête à échouer entre l’idée qu’elle se faisait de son mariage et sa situation réelle ; et le cabinet (tradition des cabinets de curiosités), superbe et inutile, le lui rappelle horriblement. La défiance de Johannes envers elle commence à se révéler. Combien de fois a-t-il disparu à la Bourse, à la VOC, aux entrepôts près des tavernes de l’est, où les pommes de terre ont la chair la plus moelleuse ? Il ne s’intéresse pas du tout à elle. Il ne vient pas à l’église.Nella a jeté l’ancre, mais elle n’a pas trouvé où toucher terre. La chaîne la transperce – massive, impossible à arrêter, dangereuse – qui plonge dans la mer."pour lire le début :On pourrait reprocher un manque de profondeur dans l'étude de la psychologie des personnages.....mais cela reste très très plaisant à lire !!!Au sein de ce monde hostile, où le pouvoir des guildes le dispute à l'intransigeance religieuse et à la rigueur morale, la jeune Nella apparaît comme une figure féminine résolument moderne. Œuvre richement documentée et "conte fantastique" à la fois, Miniaturiste est un récit prenant et puissant sur la force du destin et la capacité de chacun à déterminer sa propre existence.❤❤❤❤
Belles lectures ! -
La vie qu'on m'a choisie de Ellen Marie Wiseman
- Par isabelle_aubry
- Le 26/10/2022
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Bonjour à tous !Je viens de terminer ce livre de la bibli de V. le C.Ellen Marie WISEMAN :d'origine allemande, est née aux Etats-Unis. Elle est l'auteure de plusieurs romans, vendus en près de vingt langues."La vie qu'on m'a choisie" ("The Life She Was Given", 2017) est son quatrième roman et le premier traduit en français.Autre roman, sorti en 2022 : "Ce qu'elle a laissé derrière elle.(gros succès aussi)American Dirt de Jeanine CUMMINS
- Par isabelle_aubry
- Le 26/10/2022
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Bonjour à tous !
Je viens de terminer ce livre de la bibli de V. le C.
JEANINE CUMMINS :est une romancière américaine, née le 6 décembre 1974 à Rota (Cadix) (Andalousie, Espagne). Elle grandit à Gaithersburg (Maryland, États-Unis).
Diplômée de l'Université de Towson, elle passe deux ans en Irlande comme serveuse de bar.
De retour aux USA en 1997, elle vit et travaille à New-York.
Sa première publication est un mémoire sur la tentative de meurtre contre son frère et l'assassinat de ses deux cousines dans le Missouri, en avril 1991.Son second ouvrage, le roman The Outside Boy, traite des Travellers, nomades irlandais, gens du voyage, Roms Pavees.L'action de son troisième roman se déroule durant la Grande famine irlandaise de 1845-1852.
Son quatrième livre, American Dirt.....4ème de couverture :Libraire à Acapulco au Mexique, Lydia mène une vie calme avec son mari journaliste Sebastián et leur fils Luca, malgré les tensions causées dans la ville par les puissants cartels de la drogue. Jusqu'au jour où Sebastián s'apprête à révéler dans la presse l'identité du chef du principal cartel ...La parution de son article, quelques jours plus tard, bouleverse leur destin à tous.Désolée, pas de détails car récit en tension constante : un début sinistre , une angoisse permanente.... une réussite du genre !pour lire le début :Jeanine Cummins est accusée d'appropriation culturelle par l'écrivaine et militante mexicaine Myriam Gurba. Dans un article paru dans le blog Tropics of Meta au sujet du livre American Dirt , Myriam Gurba avance l'idée que Jeanine Cummins n'a pas la légitimité pour écrire des histoires mettant en scène des personnes issues d'autres communautés que la sienne.....
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&Je pense qu'il s'agit là d'un ouvrage de grande qualité documentaire....émotionnellement fort !!❤❤❤❤Belles lectures !La couturière de F. De Pontes Peebles
- Par isabelle_aubry
- Le 04/05/2022
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F. De Pontes Peebles :est née dans le Nordeste brésilien, à Pernambuco, et a grandi à Miami.
Elle est diplômée de l'Université de Texas à Austin et de Iowa Writers’ Workshop.
Elle a écrit de nombreuses nouvelles saluées par la critique. Elle a obtenu plusieurs prix dont Brazil’s Sacatar Artist’s Fellowship et Michener Copernicus Society of America Award.autre roman : "L'air que tu respires".
"La couturière" est son premier roman.4ème de couverture :Brésil, 1920.Orphelines, Emilia et Luzia Dos Santos auraient pu être de modestes couturières unies à jamais dans l'adversité. Mais le destin en a voulu autrement et elles seront bientôt séparées par les déchirements d'un pays en proie aux coups d'Etat et aux révoltes populaires.Tout opposera en effet les deux sœurs : - Emilia qui ne connaîtra que tourments et désillusions en épousant un notable de Recife,- et Luzia qui sera kidnappée par un des plus célèbres Cangaceiros, ces bandits mercenaires qui terrorisent les propriétaires terriens.Frances de Pontes Peebles fait revivre ici l'histoire tumultueuse du Brésil de son enfance et brosse le portrait saisissant de deux femmes extraordinaires.à propos des Cangaceiros :Le Cangaço prend forme dans la région du Nordeste au Brésil de la moitié du XIXe siècle au début du XXe siècle. Dans cette région aride et très difficile à cultiver (le sertão), les rapports sociaux sont particulièrement durs et les inégalités plus criantes qu’ailleurs. Le Cangaço apparaît ainsi comme une forme de révolte contre la domination des propriétaires terriens et le gouvernement. Beaucoup d’hommes et de femmes ont décidé de devenir des bandits nomades (les cangaceiros), errant dans les grandes étendues de l’arrière-pays, cherchant de l’argent, de la nourriture, dans un esprit de vengeance. Les cangaceiros peuvent être vus comme des guérilleros avant l’heure.(ex. ci-dessous : Lampião et sa femme Maria Bonita qui auront sans doute inspiré l'auteure)(Les têtes des cangaceiros et de Lampião exposées au public, après leur mort en 1938.)Bon roman épique...♥️♥️♥️♥️Belles lectures !77 de Marin Fouqué
- Par isabelle_aubry
- Le 04/05/2022
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Marin Fouqué :né en 1991, Marin Fouqué est diplômé des beaux-arts de Cergy.Il vit en Seine-Saint-Denis, anime des ateliers d'écriture, étudie le chant lyrique et pratique la boxe française. Il écrit de la poésie, du rap, des nouvelles, et compose sur scène des performances mêlant prose, chant et musique.
77, son premier roman publié par Actes Sud en 2019, a été très remarqué par la critique et lui a valu une bourse de la fondation Lagardère.G. A. V. (garde à vue) est son deuxième roman.^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^4ème de couverture :Chaque matin depuis la rentrée, ensommeillés, mutiques, mal lunés, ils se retrouvent au point de ramassage – le grand Kevin, la fille Novembre, le Traître, les faux jumeaux, et puis lui. Aujourd’hui, il ne montera pas dans le car scolaire, il va rester seul au bord de la route, sous l’abribus, sous sa capuche, toute la journée. À regarder passer les voitures. À laisser son regard se perdre sur les terres du “sept-sept”, ce département vague entre Paris et la province, entre boue et bitume, où les villes sont de simples bourgs et les champs de mornes étendues de camaïeu brun. À se noyer dans les souvenirs d’avant l’été, quand le Traître s’appelait encore Enzo et qu’avec la fille Novembre ils formaient un trio inséparable.....^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^C’est un récit écrit d’un jet continu, sans chapitre, sans alignement.Un peu perturbant au départ mais nécessaire, totalement approprié comme un flot de paroles continu, un grand monologue qui raconte le quotidien d’un ado en capuche dans le 77, au corps frêle, qui se planque sous cette fichue capuche.Par flash back successifs, il nous raconte son bled, (Vernou la Celle sur Seine près de Montereau) ses champs marron, le père Mandrin sur son tracteur, la vieille, les vieux qui jouent au loto, la parisienne, ce qui a fait que son pote Enzo soit devenu le traître, …Il nous conte l’arrivée du grand Kevin qui fera de lui un autre....Le 77 est symboliquement représenté comme un espace qui ne se construit qu’en opposition, comme une nécessaire résistance à une menace démultipliée, celle des tentatives d’absorption de Paris. La peur d’être avalé et de disparaître, proférée à plusieurs reprises par le père Mandrin juché sur son tracteur, cet oracle menaçant, est un leitmotiv du récit. Il faut à tout prix « éviter que notre village devienne un repère de racailles ou pire : une extension de Paris ».Il serait bien commode de se contenter de lire le roman de Marin Fouqué comme un récit de la vacuité de l’existence de ces jeunes qui ne sont ni à Paris, ni vraiment en banlieue urbaine, qui ne sont même pas des racailles, malgré quelques tentatives avortées.Certes, le désœuvrement est le maître mot d’une jeunesse qu’on voudrait voir perdue, et qui est sans aucun doute abandonnée, qui s’abandonne aussi à elle-même. Et les portraits que Marin Fouqué fignole avec une justesse remarquable ne sont pas sans évoquer cette question fondamentale et éminemment politique de la place qu’une société accorde à sa jeunesse, à toute sa jeunesse et pas seulement à celle des élites sociales et scolaires, les deux étant encore trop souvent confondues.extraits :- "Chaque matin, le vertige me prenait, vertige des journées qu'il devait passer là, seul, en assumant entièrement le vide. Sans notre petite bande, cette étendue de terre, c'était le vide. Vide des camping-cars, vide des hangars, vide du silo, vide de la benne, vide maison de la sorcière, vide la rue, vides les grands champs, vides les sillons de la Vieille. Même le père Mandrin et ses monologues, vides. Et très vite, selon mes professeurs, vide ma tête. Et mes poings serrés face aux rires de la cour de récréation, vides. Alors un matin, naturellement, comme y en a qui décident de se foutre sous un train, je suis resté sur le banc."- "Et puis c'est comme si j'étais pas là : j'ai ma capuche. Planquer sa face fine sous la capuche. Utile dans toutes les situations, la capuche. C'est comme fumer, je l'ai compris plus tard. D'accord, t'as un peu l'air louche aux yeux de certains, avec ta masse sombre sur le crâne, l'ombre qui tombe sur le regard, ou bien tes odeurs de shit dans le bec. Mais c'est toujours mieux que d'être là à attendre, droit comme un I ou affalé sur un banc, le regard dans le rien ou pire : à fixer quelqu'un. Et puis, on est comme des chiens dangereux : les gens normaux préfèrent nous voir avec des muselières, même si ça fait encore plus flipper. Alors les capuches, c'est nos muselières : pour cacher nos gueules. C'est pas de moi, ça, c'est du grand Kevin. Il aime les mots, celui-là. Moi, je me dis qu'au moins, avec ma capuche, on sait pas ce que je regarde donc on sait pas où je me promène. Je me promène toujours sous ma capuche. Faut pas croire."-"Il me maravait la gueule et j'aimais ça. Je hurlais de douleur et de plaisir. Ce n'était pas un jeu de môme avec les vers, ce n'était pas un défi pour passer l'ennui du loto, pas non plus une victimisation seul contre un groupe, encore moins le règlement de comptes de deux victimes. Non. Je l'avais accepté, je l'avais choisi, il était sérieux, il me voulait du bien. C'était mon massacre, le mien, pour moi. Mon offrande. Mon cadeau. Mon sacre de douleur. Devenir un homme."^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^L’écriture est tranchée, saccadée, façon slam percutant, c’est un long monologue sonore et sensible. Poétique ? à sa manière.Quelle force d’écriture !.pour lire le début :Voix singulière, mémorable.Public averti .....Belles lectures !❤❤❤❤La plus secrète mémoire des hommes de M. Mbougar Sarr
- Par isabelle_aubry
- Le 04/05/2022
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M. Mbougar Sarr :né le 20 juin 1990 à Dakar au Sénégal, est un romancier sénégalais d'expression française et lauréat du prix Goncourt 2021 pour La Plus Secrète Mémoire des hommes.Fils de médecin, il grandit au sein d'une famille nombreuse sérère à Diourbel au Sénégal. Il fait ses études secondaires au prytanée militaire de Saint-Louis avant de venir en France en classes préparatoires au lycée Pierre-d'Ailly de Compiègne puis intègre l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Ses recherches portent sur Léopold Sédar Senghor, mais il interrompt sa thèse au moment où il se met à beaucoup écrireautres écrits :Terre ceinte — décrivant la vie d'une petite ville sahélienne fictive mise sous la coupe de milices islamiques djihadistes —, reçoit en 2015 le prix Ahmadou-Kourouma au salon du livre de Genève puis le grand prix du roman métis de Saint-Denis-de-la-Réunion et le prix du roman métis des lycéens.Son second roman, Silence du chœur — portrait du quotidien de migrants africains en Sicile — a reçu le prix littérature monde du festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo et le Prix du roman métis des lecteurs de la ville de Saint-DenisAu Sénégal, une polémique nait au sujet de son troisième roman, De purs hommes, inspiré d'un fait divers homophobe (une vidéo virale d'une foule qui déterre le cadavre d’un homme présumé góor-jigéen au Sénégal ( en wolof = efféminé)). Mohamed Mbougar Sarr revendique la portée politique de ce roman. Il est accusé par ses détracteurs d'y faire « l'apologie de l’homosexualité »#######################4ème de couverture :En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938 : Le labyrinthe de l’inhumain.On a perdu la trace de son auteur, qualifié en son temps de « Rimbaud nègre », depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Diégane s’engage alors, fasciné, sur la piste du mystérieux T.C. Elimane, son auteur, se confrontant aux grandes tragédies que sont le colonialisme ou la Shoah. Du Sénégal à la France en passant par l’Argentine, quelle vérité l’attend au centre de ce labyrinthe ?Sans jamais perdre le fil de cette quête qui l’accapare, Diégane, à Paris, fréquente un groupe de jeunes auteurs africains : tous s’observent, discutent, boivent et s’interrogent sur la nécessité de la création à partir de l’exil. Il va surtout s’attacher à deux femmes : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda…
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Pour apprécier la qualité de l’écriture, la construction, les thèmes, des mots de la langue française devenus rares, il faut se laisser guider par Diégane Latyr Faye dans un véritable dédale. Jeune écrivain, il suit les traces laissées par T.C. Elimane : une gloire éphémère l’a submergé après son unique livre, Le labyrinthe de l’inhumain. Après de terribles accusations de plagiat, il disparaît dès 1938, devenant insaisissable.#########################[Un destin semblable frappera en 1968 Yambo Ouologuem, malien, premier romancier africain auréolé d’un prix littéraire d’envergure, le Renaudot, pour Le Devoir de violence. Après des critiques acerbes l’accusant d’impostures, il disparaît de la scène littéraire dans les années 1970, se réfugiant sur sa terre natale, dans un total anonymat.Mohamed Mbougar Sarr rend hommage à cet écrivain oublié.]#########################- Structure du récit complexe.- Des narrateurs différents et des périodes temporelles mélangées...- Vocabulaire soutenu mais aussi un langage parfois cru, désinhibé...- Livre exigeant concentration ; pourrait sembler éprouvant parfois...- Des récits enchâssés quelque peu labyrinthiques où il est question, pêle-mêle de :l’identité des écrivains africains, leur perception par l’Occident, leur rejet. Comment trouver dans ces conditions sa place au sein de la littérature? Pourquoi doit-on sans cesse confronter l’Afrique et l’Occident?M.Mbougar Saar n'a t-il pas voulu en faire trop ?La Question qui sous-tend l'ensemble du récit : la littérature est-elle le refuge de la mémoire des hommes ?pour lire le début :Un livre questionnant à plusieurs titres....Passée une centaine de pages, le récit devient plus accrocheur....Inégal.Le paradis blanc de Kristin Hannah
- Par isabelle_aubry
- Le 05/01/2022
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Kristin HANNAH :est une écrivaine américaine, née en septembre 1960 en Californie,était avocate avant de devenir un écrivain à succès et d'écrire plus de vingt romans, tous populaires dans son pays.Deux autres livres à succès :- La route des lucioles- Le chant du rossignoltous les deux adaptés en séries sur des plateformes de streaming..... Bientôt à la bibliothèque....4ème de couverture :« Quelqu’un m’a dit un jour que l’Alaska ne forgeait pas le caractère, elle le révélait. La triste vérité, c’est que l’obscurité qui peut régner en Alaska a révélé le côté obscur de mon père. Il était vétéran du Vietnam, ancien prisonnier de guerre. Nous ne savions pas alors tout ce que cela signifiait. Maintenant, nous le savons. »
Quand Ernt rentre du Vietnam, sa fille Leni, dix ans, ne le reconnaît pas. Poursuivi par de terribles cauchemars, il se montre violent envers sa femme Cora.Un jour, il reçoit une lettre du père d’un de ses amis, mort dans ses bras durant cet enfer, qui lui lègue un terrain avec un chalet en Alaska. Il se dit qu’il pourra peut-être s’y reconstruire. Avant la guerre, ils étaient si heureux...Au coeur de l’Alaska des années 1970, une poignante saga familiale qui prend racine dans la beauté d’une nature éblouissante et sauvage.Le vent nous portera de Jojo Moyes
- Par isabelle_aubry
- Le 12/06/2021
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Un livre de la bibli de V.le C.
JOJO MOYES :née le 4 août 1969 à Londres en Angleterre, est une journaliste britannique et, depuis 2002, une romancière. Elle est l'une des rares auteurs à avoir remporté deux fois le prix du livre romantique de l'année, RNA Awards de l'Association des romanciers romantiques. (autre roman connu : "Avant toi")4ème de couverture :Alice a soif d'aventures et se sent à l'étroit dans la bonne société anglaise. Aussi s'empresse-t-elle d'épouser le bel Américain qui succombe à son charme, saisissant l'occasion d'un nouveau départ.Mais le rêve américain est mis à rude épreuve dans la petite ville du Kentucky où elle atterrit, et les désillusions de la vie conjugale ne se font pas attendre.Lorsqu'un projet de bibliothèque itinérante voit le jour, Alice se porte volontaire : c'est l'occasion rêvée d'échapper à son quotidien étouffant.Elle se lie alors d'amitié avec quatre bibliothécaires, parmi lesquelles la fascinante Margery, qui n'a peur de rien ni de personne. Ensemble, elles sillonnent à cheval les montagnes du Kentucky pour apporter des livres dans les zones les plus reculées, bravant tous les dangers. Mais s'il y a bien une chose dont ces porteuses d'histoires ne manquent pas, c'est de courage.
Un roman profondément émouvant sur l'épopée de la culture et l'émancipation féminine.Ida n'existe pas de Adeline Fleury
- Par isabelle_aubry
- Le 12/06/2021
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Bonjour,
Ne sachant pas comment vous "livrer" ce roman dérangeant et bouleversant, j'ai préféré en reproduire le début, qui en résume assez bien l'atmosphère.
"J'ai vu qu'il s'agissait d'une petite fille. J'ai pensé " A quoi bon qu'elle vive". Une pulsion redoutable s'est emparée de moi, le nourrisson s'epoumone et je pose ma main sur sa petite bouche outrageusement dessinée, je veux etouffer ses cris et bien plus encore. J'ai voulu tuer ma fille que je ne connaissais pas par amour, pour la protéger des pires choses qui pouvaient lui arriver. La vie, quand on est une fille. Elle connaîtrait des choses horribles et il valait mieux que ça s'arrete comme ça, avant que tout commence. Il n'y a pas de mot pour qualifier ces pensées. C'est effroyable. Une mère ne peut pas avoir pareilles pensées."
L'histoire contée par l'auteure est inspirée d'un fait divers qui s'est déroulé en 2013 à Berck-sur-mer.
Bonne lecture !
Y de Marjorie Celéna
- Par isabelle_aubry
- Le 12/06/2021
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Livre de la bibliothèque
4e de couverture
« Ma vie commence au Y.» Ainsi débute l'histoire de Shannon, un bébé abandonné devant les portes d'un YMCA (une association de jeunes chrétiens), emmailloté dans un pull gros crasseux, avec pour seule compagnie un couteau suisse. Elle est recueillie par un homme qui n'aperçoit que la silhouette de la mère qui s'enfuit.
De famille d'accueil en famille d'accueil, Shannon doit faire face à l'abandon et à la violence. Elle finit cependant par trouver la stabilité et l'amour chez Miranda, une mère célibataire bienveillante. Mais les questions que se pose la jeune fille grandissent avec elle. D'où vient-elle ? Qui est sa vraie famille ? Pourquoi l'a-t-on abandonnée le jour même de sa naissance ? »
Très beau roman, plein de sensibilité.
Bonne journée à tous
Trois de Valérie Perrin
- Par isabelle_aubry
- Le 12/06/2021
- Dans Livre
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Je viens de terminer ce très bon roman que je vous propose de partager : 670 pages à dévorer ! C'est le 3e ouvrage de Valérie Perrin (je les aime tous)
"1986. : Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et passent tout leur temps ensemble. Une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.
2017. : Une voiture est découverte au fond d'un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste, couvre l'événement. Peu à peu, elle dévoile les liens qui unissent ces trois amis d'enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d'amitié ?"Roman très réussi. L’auteure alterne les chapitres entre le passé et le présent ainsi qu’entre les 4 personnages principaux. C’est parfois un peu déstabilisant mais renforce les rebondissements qui foisonnent.
Donc : ne pas lâcher l’histoire sous peine de s’y perdre un peu ; mais quand on entame ce bouquin, on ne peut plus arrêter…
Bonne lecture !
RHAPSODIE DES OUBLIES de Sofia Aouine
- Par isabelle_aubry
- Le 12/06/2021
- Dans Livre
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C'est le premier roman de cette auteure.
Abad, treize ans, habite rue Léon, dans le quartier de la Goutte d’Or à Barbès depuis qu'il a fui le Liban avec ses parents, il y a 3 ans.
Entre les coups de son père, détruit par l'exil et l'humiliation de ses abrutissantes conditions de travail, et le silence dans lequel s'est retranchée sa mère, l'adolescent s'est laissé happer par la rue. Dérivant de bêtise en bêtise jusqu'aux marges de la délinquance, il raconte son existence : la jungle qu'est l'école, la rue qui remplace sa famille, la vie de son quartier et de ses laissés-pour compte.
Le langage choque un peu au début mais il fait partie du personnage.
Bonne lecture !
LES CYGNES SAUVAGES, les mémoires d'une famille chinoise, de l'Empire céleste à Tiananmen de Jung CHANG
- Par isabelle_aubry
- Le 12/06/2021
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Voici un livre de la bibli de V. le C.JUNG CHANG :née à Yibin, Sichuan , Chine, le 25/03/1952
de son vrai nom Chang Erhong, elle vit actuellement en Angleterre.
Fille de deux membres du Parti communiste chinois (PCC), elle va vivre son enfance et son adolescence sous le règne de Mao Zedong.
Peu atteinte par le "Grand Bond en avant" (un programme de réformes qui s'inscrit dans la « ligne générale de construction socialiste de la Chine » et définit les grandes lignes du second plan quinquennal de développement socialiste (1958-1962, le premier plan s'étant déroulé de 1953 à 1957), elle sera, en revanche, victime de la Révolution culturelle. À 14 ans, elle devient garde rouge, puis elle sera tour à tour paysanne, médecin « aux pieds nus », ouvrière dans la sidérurgie et électricienne. Par la suite, elle sera étudiante en anglais, puis professeur à l'université du Sichuan.
En 1978, elle quitte son pays natal pour l'Angleterre où elle mène des études à la School of Oriental and African Studies (SOAS) et à l'université de York où elle obtient un doctorat de linguistique en 1982.
En 1991, elle publie son autobiographie, Les Cygnes sauvages..
En 2006, elle publie avec Jon Halliday une biographie de Mao Zedong intitulée "Mao. L'histoire inconnue".LIVRES DE NAGUIB MAHFOUZ
- Par isabelle_aubry
- Le 12/06/2021
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Nous avons reçu de la bibliothèque de Melun plusieurs livres de cet écrivain égyptien de langue arabe, NAGUIB MAHFOUZ, traduit tardivement en français, prix Nobel de littérature en 1988 et grand intellectuel.Il est né en 1911 et décédé au Caire en 2006, hommages internationaux.Sa source d’inspiration favorite : le vieux Caire de son enfance .Romans traduits en français à partir des années 80....suite sans doute à l'obtention du Nobel ^^!!LES NOCES DU PALAIS163 pagesLivre "à part", paru en 1981, ce roman de Naguib Mahfouz est probablement celui où il s’engage le plus loin dans l’expérimentation, avec une étonnante disposition à se renouveler sur le plan formel tout en approfondissant ses derniers thèmes majeurs, ceux de la chute et de la honte, du passage du temps et de la fragilité des choses humaines."Les noces du palais" raconte une même histoire mais sous quatre angles différents, sous la narration de quatre personnages différents. Au Caire, dans les années 1970, Abbas Karam Younis est un jeune homme sans le sous qui espère percer dans le monde du théâtre. Il a écrit une pièce quasi autobiographique, ayant pour décor son quartier et dans laquelle il se dépeint comme étant l'assassin de son épouse Tahiyya et de leur jeune enfant. Le jeune dramaturge s'est-il largement inspiré de sa vie ou sa pièce dévoile-t-elle la vérité ? Dans tous les cas, sa famille et son entourage ne sont pas présentés sous leur meilleur jour…Demande beaucoup de concentration pour rentrer dans l'histoire.....~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~un coffret de 3 livres : publiés en Égypte entre 1948 et 1977.....Littérature plus "conventionnelle"....1° CHIMÈRES378p / 1948
Après une enfance calfeutrée, il se libère de la tutelle d'une mère trop aimante pour affronter le monde du travail et découvrir l'amour....Une analyse psychologique pertinente.2° DÉRIVES SUR LE NIL190 pages / 1966
Une péniche amarrée à une berge du Nil, au Caire.Chaque soir, s'y réunit la " famille ", composée de sept personnes : une traductrice, un écrivain, un critique, un comédien, un avocat, un homme d'affaires, enfin, Anis Zaki, modeste fonctionnaire, mais homme de grande culture, leur hôte à tous, et leur obligé. C'est lui, assisté du vieil Abdu, qui prépare le narguilé.Un jour, une jeune journaliste, Samara Bahjat, se mêle à cette assemblée d'intellectuels désabusés dont elle ne partage ni le goût pour le haschisch, ni le nihilisme, ni l'humour cocasse, ni l'art de la conversation absurde.
Et le drame éclate qui les met devant la nécessité soit de renoncer à leur carrière, puisqu'ils la prétendaient futile, dérisoire, soit d'être infidèles à eux-mêmes.Naguib Mahfouz met en relief, dans ce roman, le désarroi et la désillusion des intellectuels.3° LA CHANSON DES GUEUX532p / 1977Saga familiale.Le fondateur du clan, Ashur, est un modeste charretier dans une vieille ruelle du Caire. Il voit en rêve qu'une épidémie de peste va ravager la ville : il se retire alors dans le désert avec sa femme et son enfant. Quand l'épidémie est passée, il retrouve la ville dépeuplée et s'empare d'une grande maison abandonnée : il distribue ses richesses aux habitants, devenant le bienfaiteur et le protecteur du petit peuple de la ruelle. Il est surnommé « al Nagi », « le survivant ».Il inaugure un âge d'or où il réprime les puissants, secourt les humbles travailleurs et fait régner une atmosphère de foi et de piété.Une nuit, il disparaît mystérieusement, au grand soulagement des marchands. Son fils, Shams al-Nagi, livre une série de batailles aux clans rivaux et rétablit la prospérité et la justice......Grand nombre de personnages et d'épisodes secondaires, ce roman s'inscrit dans la tradition populaire du conte.L'ascension et le déclin du clan illustrent l'importance de la lignée dans la culture arabe.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Naguib Mahfouz a constitué une oeuvre littéraire abondante et novatrice (plus de 50 titres parus entre la fin des années 30 et les années 90), qui a fait entrer le roman arabe dans la modernité. Seul écrivain arabe à avoir obtenu le prix Nobel de littérature, il s'est confronté à plusieurs genres romanesques : historique, réaliste, philosophique. Traduit dans le monde entier dans plusieurs dizaines de langues, il est considéré comme le plus important écrivain égyptien de la 2ème moitié du 20ème siècle.Le Jury du Prix Nobel mentionna "qu’à travers des écrits riches en nuances – par moments lucides et réalistes et par moments évocateurs et ambigus – Mahfouz a créé "un art narratif arabe qui trouve une résonance dans l’humanité entière".
Ses écrits provoquèrent également des controverses. Son roman de 1959, "Les Fils de la Médina", un récit allégorique des trois religions monothéistes, fut interdit. En 1994, il survécut à un attentat au couteau perpétré par un fanatique.
A la mort de Mahfouz en 2006, le président égyptien Hosni Moubarak salua les "valeurs d’éveil et de tolérance" de l’écrivain et déclara que l’on se souviendrait de ce dernier comme "d’une lueur culturelle…qui révéla au monde la littérature arabe.(Toutes les traductions sont de France Meyer)petit plus :❤❤❤Belles lectures !De l'eau pour les éléphants de F. Lawrence
- Par isabelle_aubry
- Le 19/04/2021
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À défaut d'avoir vu arriver de Melun le titre "De l'eau pour les éléphants" de Sara Gruen (2007), l'adaptation ciné de ce roman nous a été proposée :synopsis Allo-ciné du film :(Robert Pattinson, Reese Witherspoon, Christoph Waltz)1931, période de Grande Dépression aux États-Unis.A la suite d’une tragédie familiale, Jacob, un jeune étudiant en école vétérinaire, se retrouve subitement plongé dans la misère et rejoint par hasard un cirque itinérant de seconde classe. Il se fait accepter en échange des soins qu’il pourra apporter aux animaux et ne tarde pas à tomber sous le charme de la belle écuyère Marlène. Elle est l’épouse du directeur du cirque, un être d’une rare violence et totalement imprévisible. Derrière la beauté et la magie des spectacles, Jacob découvre un univers impitoyable et miséreux.Lorsqu’une éléphante rejoint le cirque, Marlène et Jacob se rapprochent l’un de l’autre et préparent un nouveau spectacle qui permet un temps de renouer avec le succès. Mais leurs sentiments deviennent de plus en plus perceptibles et sous les yeux d’August, cette histoire d’amour les met irrémédiablement en danger.Six fourmis blanches de S. Collette
- Par isabelle_aubry
- Le 19/04/2021
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Je viens de terminer ce livre qui appartient à Anita.Sandrine COLLETTE :déjà connue du club de lecture....impressionnante....Deux titres mémorables ont déjà circulé, rappelez-vous :"Juste après la vague" :
Il y a six jours, un volcan s’est effondré dans l’océan, soulevant une vague titanesque, et le monde a disparu autour de Louie, de ses parents et de ses huit frères et sœurs. Leur maison, perchée sur un sommet, a tenu bon. Alentour, à perte de vue, il n’y a plus qu’une étendue d’eau argentée. Et l’eau recommence à monter. Les parents comprennent qu’il faut partir vers les hautes terres, là où ils trouveront de l’aide. Mais sur leur barque, il n’y a pas de place pour tous. Il va falloir choisir entre les enfants..."Les larmes noires sur la terre " :Moe, 26 ans, vit avec son bébé dans une casse, où les maisons sont remplacées par des voitures-dortoirs-poubelles, un refuge pour les sans-abris et les cas sociaux. Elle y rencontre 5 femmes magnifiques avec lesquelles elle va apprendre à supporter le pire. Un roman étonnant, oppressant et bouleversant, à la fois sombre et lumineux.J'avais manqué "Les six fourmis blanches" qu'Anita avait présenté en début d'année dernière, juste avant le premier confinement.....Très bon thriller !!Le mal rôde depuis toujours dans ces montagnes maudites. Parviendront-ils à lui échapper ? Dressé sur un sommet aride et glacé, un homme à la haute stature s’apprête pour la cérémonie du sacrifice. Très loin au-dessous de lui, le village entier retient son souffle en le contemplant. À des kilomètres de là, partie pour trois jours de trek intense, Lou contemple les silhouettes qui marchent devant elle, ployées par l’effort. Leur cordée a l’air si fragile dans ce paysage vertigineux. On dirait six fourmis blanches… Lou l’ignore encore, mais dès demain ils ne seront plus que cinq. Égarés dans une effroyable tempête, terrifiés par la mort de l'un d'entre eux, ils vont voir leurs certitudes se dissoudre, une à une, dans la peur.En finir avec le Harcèlement scolaire de E. Piquet
- Par isabelle_aubry
- Le 19/04/2021
- Dans Livre
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« En te recroquevillant, tu leur montres à quel point ils parviennent à te faire souffrir. On va leur prouver que tu n’es pas une cible facile. »
Le parti pris d’Emmanuelle Piquet est clair : la prévention et la sanction, méthodes privilégiées par l’Éducation nationale aujourd’hui, ou encore l’intervention des adultes, ne constituent pas des solutions suffisantes pour endiguer ce fléau qu’est le harcèlement en milieu scolaire. À rebours des idées reçues, la spécialiste partage une méthode qui a porté ses fruits : accompagner l’enfant victime de harcèlement en lui donnant les outils pour apprendre à se faire respecter.
Destiné aux parents et aux enseignants, cet ouvrage s’appuie sur des situations réelles pour montrer les différentes stratégies qui peuvent être adoptées avec succès par les enfants. En finir avec le harcèlement scolaire, c’est possible !Un livre court mais très utile, à mettre entre les mains de tous les parents...
La maison des hautes falaises de Karen Viggers
- Par isabelle_aubry
- Le 08/04/2021
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Je viens de terminer ce livre de la bibli.Je vous avais présenté de la même auteure "La mémoire des embruns".Avec ce second titre, mêmes inspirations.....4ème de couverture :Hanté par un passé douloureux, Lex Henderson part s'installer dans un petit village isolé, sur la côte australienne. Très vite, il tombe sous le charme de cet endroit sauvage, où les journées sont rythmées par le sac et le ressac de l'océan. Au loin, il aperçoit parfois des baleines. Majestueuses, elles le fascinent.
Peu de temps après son arrivée, sa route croise celle de Callista, artiste-peintre passionnée, elle aussi blessée par la vie.Attirés l'un par l'autre, ils ont pourtant du mal à se comprendre et à laisser libre cours à leurs sentiments. Parviendront-ils à oublier leurs passés respectifs pour guérir et faire de nouveau confiance en la vie ?
Dans la lignée de La Mémoire des embruns, ce roman tout en finesse est une véritable ode à la nature et à son admirable pouvoir de guérison.Ce matin-là de Gaëlle Josse
- Par isabelle_aubry
- Le 08/04/2021
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Gaëlle JOSSE :déjà connue du club, toujours fort appréciée : Le dernier gardien d'Ellis Island,Les heures silencieuses, Une longue impatience...travaille actuellement comme rédactrice pour un site Internet à Paris et organise aussi des ateliers d’écoute musicale et d’écriture, pour adultes et adolescents.~~~~~~~~~~~~Gaëlle Josse s’attaque à un sujet en apparence peu attrayant pour un lecteur en ces temps sombres : le burn out et la dépression d’une jeune salariée....(Pour moi aussi ce type de sujet, plus que morose, n'est pas ma tasse de thé, je reconnais pourtant m'être laissée encore une fois envoûter par l'écriture de G.Josse ; lu en un clin d'oeil!!)Un matin, la voiture de Clara ne démarre pas. Un moteur en panne, et c’est toute la vie millimétrée de la jeune femme qui va se gripper. Clara est une battante. A 35 ans, elle possède en apparence tout ce dont on peut rêver : un travail bien payé avec des responsabilités, un appartement agréable, un amoureux attentif, et des parents certes un peu envahissants, mais préoccupés par son sort.Sauf que parfois, les apparences ne suffisent pas. Un matin donc, quand la voiture ne démarre pas, Clara se retrouve incapable d’appeler un garagiste, de prévenir son travail, voire d’envoyer un simple SMS à son compagnon.Elle s’effondre, son corps s’effondre, et plus rien ne suit. Le néant.@@@@@@@@@@@@@@@@EXTRAIT :"Elle raconte une fois de plus le trop-plein de demandes, la brutalité des injonctions, les objectifs impossibles à atteindre, les phrases qui blessent lâchées dans les couloirs, hors témoins, les faux sourires pendant les réunions, les contrôles à tout moment, la froideur des mails, leurs contenus glaçants à l'écran, le téléphone de fonction qui vous poursuit le soir encore, et aussi pendant les vacances, les rivalités entretenues ou provoquées, la défiance qui s'installe, le toujours plus et le jamais assez.
Elle parle du temps impossible à dilater, à suspendre, l'aiguille de la montre qui court trop vite, en retard, en retard, comme le lapin d'Alice, et les tâches, les rendez-vous qui s'accumulent, les contrôles qui se multiplient. Elle parle du mépris envers les clients qu'il faut pressurer et elle dit qu'elle ne peut plus. Elle raconte les week-end englués dans l'insomnie et le trop de sommeil, les dimanches soir qui commencent de plus en plus tôt, au réveil parfois. Elle parle des kilos perdus et de l'impossibilité de se nourrir. Cette impression qu'elle a de rejouer la même scène, d'un médecin à l'autre, et elle se demande si ça va être comme ça, sa vie, raconter son histoire, et la raconter encore pour qu'on soit bien sûr qu'elle va mal."@@@@@@@@@@@@@Un récit universel de nos sociétés modernes, qui a le mérite d’interroger sans en avoir l’air nos choix personnels, nos désirs, et les fausses routes que l’on fait parfois, ainsi que les moyens de sortir du labyrinthe pour retrouver la lumière.Gaëlle Josse est venue à l’écriture par la poésie et ça se ressent très bien dans sa façon de dire les choses...❤❤❤❤Belles lectures !