Je suis une légende de R. Matheson

ivre de la bibli de V. le C.
 
Richard MATHESON: 
né le 20 février 1926 à Allendale au New Jersey et mort le 23 juin 2013 à Calabasas en Californie, était un écrivain et scénariste américain. 
Ses genres de prédilection sont la science-fiction et l’épouvante. Il a acquis sa renommée dans le monde de la science-fiction grâce à deux romans devenus des classiques du genre : "Je suis une légende" et "L'homme qui rétrécit", tous deux adaptés au cinéma.
[La dernière adaptation ciné avec Will Smith est très éloignée de l'histoire originelle.]
 
Au fil des années, Matheson a été source d'inspiration pour nombre d'artistes (écrivains, cinéastes...) de la science-fiction, notamment Stephen King, George A. Romero, ou encore Chris Carter, le créateur de la série télévisée X-Files : aux frontières du réel (dans cette dernière, un personnage semi-récurrent, sénateur, porte d'ailleurs, en hommage, le nom de Richard Matheson).
 
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Précurseur du genre « apocalyptique », Matheson préfigurait tout un pan de l’univers de la SF contemporaine (paysages urbains ravagés, épidémie meurtrière, humanité en déroute…). Cristallisant les craintes de son époque (le clivage Est-Ouest et la peur du nucléaire, les armes bactériologiques et la perte de la foi), il trouve plus que jamais écho aujourd’hui, en cette ère de guerre contre le terrorisme, de dérèglement climatique et de pandémie .
 

 
4ème de couverture :
Chaque jour, Robert Neville doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus (germe?) incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil... 
Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.
Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.
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La structure narrative du roman est pour beaucoup dans l’intérêt que suscite le récit. 
Le lecteur ne comprend pas immédiatement le contexte, Matheson va lui divulguer les pièces du puzzle au fur et à mesure, aiguisant ainsi sa curiosité.
Parfaitement calibré sur 3 années et avec un art très cinématographique mêlant flash back, ellipses et rencontres inopinées, Matheson sait maintenir le rythme et ménager quelques chutes à suspense pour tenir son lecteur en alerte. Sans pour autant trop en faire. 
Jusqu’au dernier chapitre, on ignore tout du dénouement.
 
Si le sujet, les vampires, n'est pas original, son traitement l'est. 
Ici, tout est examiné d'un point de vue "scientifique" : le héros, en tout cas, essaye de rationaliser ce qui lui arrive pour mieux le supporter, pour essayer et de le comprendre et ainsi y trouver une solution qui lui permettra de s'en sortir. 
 

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