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  • Le vent nous portera de Jojo Moyes

    Un livre de la bibli de V.le C.

     
    JOJO MOYES  :
    née le 4 août 1969 à Londres en Angleterre, est une journaliste britannique et, depuis 2002, une romancière. Elle est l'une des rares auteurs à avoir remporté deux fois le prix du livre romantique de l'année, RNA Awards de l'Association des romanciers romantiques. (autre roman connu : "Avant toi")
     
     
    4ème de couverture :
     
    Alice a soif d'aventures et se sent à l'étroit dans la bonne société anglaise. Aussi s'empresse-t-elle d'épouser le bel Américain qui succombe à son charme, saisissant l'occasion d'un nouveau départ. 
    Mais le rêve américain est mis à rude épreuve dans la petite ville du Kentucky où elle atterrit, et les désillusions de la vie conjugale ne se font pas attendre. 
    Lorsqu'un projet de bibliothèque itinérante voit le jour, Alice se porte volontaire : c'est l'occasion rêvée d'échapper à son quotidien étouffant. 
    Elle se lie alors d'amitié avec quatre bibliothécaires, parmi lesquelles la fascinante Margery, qui n'a peur de rien ni de personne. Ensemble, elles sillonnent à cheval les montagnes du Kentucky pour apporter des livres dans les zones les plus reculées, bravant tous les dangers. Mais s'il y a bien une chose dont ces porteuses d'histoires ne manquent pas, c'est de courage.

    Un roman profondément émouvant sur l'épopée de la culture et l'émancipation féminine.
     
                                   

  • Ida n'existe pas de Adeline Fleury

    Bonjour,

    Ne sachant pas comment vous "livrer" ce roman dérangeant et bouleversant, j'ai préféré en reproduire le début, qui en résume assez bien l'atmosphère.

     

    "J'ai vu qu'il s'agissait d'une petite fille. J'ai pensé " A quoi bon qu'elle vive". Une pulsion redoutable s'est emparée de moi, le nourrisson s'epoumone et je pose ma main sur sa petite bouche outrageusement dessinée, je veux etouffer ses cris et bien plus encore. J'ai voulu tuer ma fille que je ne connaissais pas par amour, pour la protéger des pires choses qui pouvaient lui arriver. La vie, quand on est une fille. Elle connaîtrait des choses horribles et il valait mieux que ça s'arrete comme ça, avant que tout commence. Il n'y a pas de mot pour qualifier ces pensées. C'est effroyable. Une mère ne peut pas avoir pareilles pensées."

     

    L'histoire contée par l'auteure est inspirée d'un fait divers qui s'est déroulé en 2013 à Berck-sur-mer.

     

    Bonne lecture !

  • Y de Marjorie Celéna

    Livre de la bibliothèque

    4e de couverture

    « Ma vie commence au Y.» Ainsi débute l'histoire de Shannon, un bébé abandonné devant les portes d'un YMCA (une association de jeunes chrétiens), emmailloté dans un pull gros crasseux, avec pour seule compagnie un couteau suisse. Elle est recueillie par un homme qui n'aperçoit que la silhouette de la mère qui s'enfuit.

    De famille d'accueil en famille d'accueil, Shannon doit faire face à l'abandon et à la violence. Elle finit cependant par trouver la stabilité et l'amour chez Miranda, une mère célibataire bienveillante. Mais les questions que se pose la jeune fille grandissent avec elle. D'où vient-elle ? Qui est sa vraie famille ? Pourquoi l'a-t-on abandonnée le jour même de sa naissance ? »

    Très beau roman, plein de sensibilité. 

    Bonne journée à tous

  • Trois de Valérie Perrin

    Je viens de terminer ce très bon roman que je vous propose de partager : 670 pages à dévorer ! C'est le 3e ouvrage de Valérie Perrin (je les aime tous)

     

    "1986. : Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et passent tout leur temps ensemble. Une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.


    2017. : Une voiture est découverte au fond d'un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste, couvre l'événement. Peu à peu, elle dévoile les liens qui unissent ces trois amis d'enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d'amitié ?"

     

    Roman très réussi. L’auteure alterne les chapitres entre le passé et le présent ainsi qu’entre les 4 personnages principaux. C’est parfois un peu déstabilisant mais renforce les rebondissements qui foisonnent.

    Donc : ne pas lâcher l’histoire sous peine de s’y perdre un peu ; mais quand on entame ce bouquin, on ne peut plus arrêter…

     

    Bonne lecture ! 

  • RHAPSODIE DES OUBLIES de Sofia Aouine

    C'est le premier roman de cette auteure.

     

    Abad, treize ans, habite rue Léon, dans le quartier de la Goutte d’Or à Barbès depuis qu'il a fui le Liban avec ses parents, il y a 3 ans.

    Entre les coups de son père, détruit par l'exil et l'humiliation de ses abrutissantes conditions de travail, et le silence dans lequel s'est retranchée sa mère, l'adolescent s'est laissé happer par la rue. Dérivant de bêtise en bêtise jusqu'aux marges de la délinquance, il raconte son existence : la jungle qu'est l'école, la rue qui remplace sa famille, la vie de son quartier et de ses laissés-pour compte.

    Le langage choque un peu au début mais il fait partie du personnage.

     

    Bonne lecture !

  • LES CYGNES SAUVAGES, les mémoires d'une famille chinoise, de l'Empire céleste à Tiananmen de Jung CHANG

    Voici un livre de la bibli de V. le C.
    JUNG CHANG :
    née à Yibin, Sichuan , Chine, le 25/03/1952
    de son vrai nom Chang Erhong, elle vit actuellement en Angleterre.

    Fille de deux membres du Parti communiste chinois (PCC), elle va vivre son enfance et son adolescence sous le règne de Mao Zedong.

    Peu atteinte par le "Grand Bond en avant" (un programme de réformes qui s'inscrit dans la « ligne générale de construction socialiste de la Chine » et définit les grandes lignes du second plan quinquennal de développement socialiste (1958-1962, le premier plan s'étant déroulé de 1953 à 1957), elle sera, en revanche, victime de la Révolution culturelle. À 14 ans, elle devient garde rouge, puis elle sera tour à tour paysanne, médecin « aux pieds nus », ouvrière dans la sidérurgie et électricienne. Par la suite, elle sera étudiante en anglais, puis professeur à l'université du Sichuan.

    En 1978, elle quitte son pays natal pour l'Angleterre où elle mène des études à la School of Oriental and African Studies (SOAS) et à l'université de York où elle obtient un doctorat de linguistique en 1982.

    En 1991, elle publie son autobiographie, Les Cygnes sauvages..

    En 2006, elle publie avec Jon Halliday une biographie de Mao Zedong intitulée "Mao. L'histoire inconnue".
                                        

  • LIVRES DE NAGUIB MAHFOUZ

    Nous avons reçu de la bibliothèque de Melun plusieurs livres de cet écrivain égyptien de langue arabe, NAGUIB MAHFOUZ, traduit tardivement en français, prix Nobel de littérature en 1988 et grand intellectuel. 
    Il est né en 1911 et décédé au Caire en 2006, hommages internationaux.
     
    Sa source d’inspiration favorite : le vieux Caire de son enfance .
     
    Romans traduits en français à partir des années 80....suite sans doute à l'obtention du Nobel ^^!!
     
                                        
     
                                               LES NOCES DU PALAIS
     
    163 pages
     
    Livre "à part", paru en 1981, ce roman de Naguib Mahfouz est probablement celui où il s’engage le plus loin dans l’expérimentation, avec une étonnante disposition à se renouveler sur le plan formel tout en approfondissant ses derniers thèmes majeurs, ceux de la chute et de la honte, du passage du temps et de la fragilité des choses humaines.
    "Les noces du palais" raconte une même histoire mais sous quatre angles différents, sous la narration de quatre personnages différents. Au Caire, dans les années 1970, Abbas Karam Younis est un jeune homme sans le sous qui espère percer dans le monde du théâtre. Il a écrit une pièce quasi autobiographique, ayant pour décor son quartier et dans laquelle il se dépeint comme étant l'assassin de son épouse Tahiyya et de leur jeune enfant. Le jeune dramaturge s'est-il largement inspiré de sa vie ou sa pièce dévoile-t-elle la vérité ? Dans tous les cas, sa famille et son entourage ne sont pas présentés sous leur meilleur jour…
     
    Demande beaucoup de concentration pour rentrer dans l'histoire.....
     
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    un coffret de 3 livres :  publiés en Égypte entre 1948 et 1977.....
    Littérature plus "conventionnelle"....
                                                
                                                 1° CHIMÈRES
     
    378p / 1948
     
    Mahfouz s'y concentre sur la psychologie d'un seul personnage, Kamel,  brossant dans ce récit intimiste le portrait d'un être hypersensible, mal adapté à la vie en société.
     
    Après une enfance calfeutrée, il se libère de la tutelle d'une mère trop aimante pour affronter le monde du travail et découvrir l'amour.... 
     
    Une analyse psychologique pertinente.
     
     
                                            2°  DÉRIVES SUR LE NIL     
     
    190 pages / 1966

    Une péniche amarrée à une berge du Nil, au Caire. 
    Chaque soir, s'y réunit la " famille ", composée de sept personnes : une traductrice, un écrivain, un critique, un comédien, un avocat, un homme d'affaires, enfin, Anis Zaki, modeste fonctionnaire, mais homme de grande culture, leur hôte à tous, et leur obligé. C'est lui, assisté du vieil Abdu, qui prépare le narguilé. 
    Un jour, une jeune journaliste, Samara Bahjat, se mêle à cette assemblée d'intellectuels désabusés dont elle ne partage ni le goût pour le haschisch, ni le nihilisme, ni l'humour cocasse, ni l'art de la conversation absurde.
    Et le drame éclate qui les met devant la nécessité soit de renoncer à leur carrière, puisqu'ils la prétendaient futile, dérisoire, soit d'être infidèles à eux-mêmes.
    Naguib Mahfouz met en relief, dans ce roman, le désarroi et la désillusion des intellectuels.
                                                   
                                              3°  LA CHANSON DES GUEUX     
     
    532p / 1977
     
    Saga familiale.
    Le fondateur du clan, Ashur, est un modeste charretier dans une vieille ruelle du Caire. Il voit en rêve qu'une épidémie de peste va ravager la ville : il se retire alors dans le désert avec sa femme et son enfant. Quand l'épidémie est passée, il retrouve la ville dépeuplée et s'empare d'une grande maison abandonnée : il distribue ses richesses aux habitants, devenant le bienfaiteur et le protecteur du petit peuple de la ruelle. Il est surnommé « al Nagi », « le survivant ».
     Il inaugure un âge d'or où il réprime les puissants, secourt les humbles travailleurs et fait régner une atmosphère de foi et de piété. 
    Une nuit, il disparaît mystérieusement, au grand soulagement des marchands. Son fils, Shams al-Nagi, livre une série de batailles aux clans rivaux et rétablit la prospérité et la justice...... 
     
    Grand nombre de personnages et d'épisodes secondaires, ce roman s'inscrit dans la tradition populaire du conte. 
    L'ascension et le déclin du clan illustrent l'importance de la lignée dans la culture arabe.
                                                                    
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     Naguib Mahfouz a constitué une oeuvre littéraire abondante et novatrice (plus de 50 titres parus entre la fin des années 30 et les années 90), qui a fait entrer le roman arabe dans la modernité. Seul écrivain arabe à avoir obtenu le prix Nobel de littérature, il s'est confronté à plusieurs genres romanesques : historique, réaliste, philosophique. Traduit dans le monde entier dans plusieurs dizaines de langues, il est considéré comme le plus important écrivain égyptien de la 2ème moitié du 20ème siècle.
     
    Le Jury du Prix Nobel mentionna "qu’à travers des écrits riches en nuances – par moments lucides et réalistes et par moments évocateurs et ambigus – Mahfouz a créé "un art narratif arabe qui trouve une résonance dans l’humanité entière".

    Ses écrits provoquèrent également des controverses. Son roman de 1959, "Les Fils de la Médina", un récit allégorique des trois religions monothéistes, fut interdit. En 1994, il survécut à un attentat au couteau perpétré par un fanatique.

    A la mort de Mahfouz en 2006, le président égyptien Hosni Moubarak salua les "valeurs d’éveil et de tolérance" de l’écrivain et déclara que l’on se souviendrait de ce dernier comme "d’une lueur culturelle…qui révéla au monde la littérature arabe.
     
    (Toutes les traductions sont de France Meyer)
     
    petit plus :
     
     
    ❤❤❤
    Belles lectures !
     

     

  • De l'eau pour les éléphants de F. Lawrence

    À défaut d'avoir vu arriver de Melun le titre "De l'eau pour les éléphants" de Sara Gruen (2007),  l'adaptation ciné de ce roman nous a été proposée :
     
    synopsis Allo-ciné du film :
    (Robert Pattinson, Reese Witherspoon, Christoph Waltz)
     
    1931, période de Grande Dépression aux États-Unis
    A la suite d’une tragédie familiale, Jacob, un jeune étudiant en école vétérinaire, se retrouve subitement plongé dans la misère et rejoint par hasard un cirque itinérant de seconde classe. Il se fait accepter en échange des soins qu’il pourra apporter aux animaux et ne tarde pas à tomber sous le charme de la belle écuyère Marlène. Elle est l’épouse du directeur du cirque, un être d’une rare violence et totalement imprévisible. Derrière la beauté et la magie des spectacles, Jacob découvre un univers impitoyable et miséreux. 
    Lorsqu’une éléphante rejoint le cirque, Marlène et Jacob se rapprochent l’un de l’autre et préparent un nouveau spectacle qui permet un temps de renouer avec le succès. Mais leurs sentiments deviennent de plus en plus perceptibles et sous les yeux d’August, cette histoire d’amour les met irrémédiablement en danger.