Blog
-
Lumière d'août de W. Faulkner
- Par isabelle_aubry
- Le 24/01/2021
lUn ivre de la bibli de V.le C.William FAULKNER :qu'on ne présente "presque plus"....est un romancier et nouvelliste américain, né William Cuthbert Falkner le 25 septembre 1897 à New Albany, dans l'État du Mississippi, et mort le 6 juillet 1962 à Byhalia dans le même État.Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1949, alors qu'il est encore relativement peu connu.Faulkner, qui a situé la plupart de ses récits dans son État natal du Mississippi, est l'un des écrivains du Sud américain les plus marquants.Ses romans les plus connus sont Le Bruit et la Fureur (1929), Tandis que j'agonise (1930), Sanctuaire (1931), Lumière d'août (1932) et Absalon, Absalon ! (1936), souvent considéré comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature universelle.Il est reconnu pour être un écrivain difficile à l'écriture tortueuse, qui rebute de nombreux lecteurs."Lumière d'août" : c'est sans doute le roman de Faulkner le plus construit, celui qui se rapproche le plus peut être d'un grand roman classique, que j'ai trouvé plus abordable.Le livre s'ouvre et se ferme sur Lena, jeune femme enceinte au début de l'histoire et qui a traversé plusieurs Etats à la recherche du père de son enfant.Et entre ce début et cette fin qui irradient cette lumière présente dans le titre, il y a la violence, l'injustice, la bêtise et la souffrance d'êtres qui n'arrivent pas à trouver leur place.
Au centre, Joe Christmas, "nègre blanc", dont on découvre petit à petit la terrible histoire, qui met en évidence toutes les failles et toutes les violences de cette société du Sud, puritaine, raciste, n'acceptant pas l'altérité ni entre les races ni entre les sexes, fondée sur la haine de l'autre et la haine de soi-même en définitif.«La main allait, lente et calme, le long du flanc invisible. Il ne répondit pas tout de suite. Non qu'il essayât de l'intriguer. Il avait l'air de ne pas se rappeller qu'il devait en dire davantage. Elle répéta la question. Alors, il lui dit :
- J'ai du sang noir.
Elle resta étendue, parfaitement immobile, mais d'une immobilité différente. Mais il ne parut point s'en apercevoir. Il était couché, calme aussi et, de sa main, doucement lui caressait le flanc.»Faulkner reprend presque systématiquement les mêmes événements perçus par différents regards, expérimente le récit sous forme de dialogue, monologue ou narration, et son écriture est belle mais parfois difficile à suivre. Les époques se recoupent, les membres d'une même famille se confondent..... donc une lecture qui demande de la concentration ...et de la persévérance^^!!~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Lena Grove, sur laquelle s'ouvre le roman, est une jeune femme originaire de l'Alabama, qui a pris la route de Jefferson et donc du Mississippi afin de rejoindre un certain Lucas Burch, beau parleur qui lui a fait un enfant mais dont elle ne doute pas qu'il soit parti à la ville pour y trouver du travail et préparer leur avenir commun. Simple, gentille, pas aussi naïve qu'on serait en droit de se l'imaginer, Lena est un personnage lumineux, apaisant, qui, une fois n'est pas coutume dans l'univers faulknerien, verra le Destin lui sourire....[Une « lumière », à cette époque, était un terme argotique qui désignait une grossesse ; la « Lumière d'août » fait donc également référence à la grossesse et à l'accouchement de Lena Grove].Joe Christmas est un personnage énigmatique, orphelin dès son plus jeune âge, métis, qui en arrivera à la trentaine à assassiner miss Burden, une femme blanche ; quoique blanc, il pense avoir un ascendant noir, conviction intime que le narrateur confirmera au cours du récit.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Les personnages de Lumière d'août ont de multiples facettes et chacun d'eux est à la fois sujet et objet, observateur et observé, tourmenté par lui-même et tourmenté par les autres, bourreau et victime.❤❤❤ -
Nuit de la lecture 2021
- Par isabelle_aubry
- Le 23/01/2021
- Dans Livre
Une lecture d'un conte de Noël...
-
La goûteuse d' Hitler de Rosella Postorino
- Par isabelle_aubry
- Le 09/01/2021
Un livre de la bibli de V.le C..
Rosella POSTORINO :Née à Reggio de Calabre en 1978, elle a grandi à San Lorenzo al Mare, en Ligurie.Premier livre de Rosella Postorino traduit en français, "Le assaggiatrici" ("Les goûteuses") est sorti en 2018 en Italie où il a rencontré un énorme succès critique et populaire, remportant de nombreux prix dont le prestigieux prix Campiello.Prix des lecteurs Livre de Poche 2020.La traduction française de son roman (D. Vittoz) a remporté le 25e Prix Jean Monnet lors du Littératures Européennes Cognac Festival 2019.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Base historique :Margot Woelk (ou Wölk) (27 décembre 1917 - 2014) était une des goûteuses d'Adolf Hitler. Elle faisait partie d'un groupe de quinze jeunes femmes qui, en 1942, ont dû tester la nourriture d'Hitler à la Wolfsschanze ("tanière du loup") pour s'assurer qu'elle n'était pas empoisonnée.Margot Woelk sera la seule survivante de ce groupe et ne témoignera de cet épisode de sa vie que deux ans avant sa mort, soixante-dix ans après les faits.Selon un article de Sven Felix Kellerhoff dans Die Welt, Hitler n'avait pas de goûteur personnel. Cependant, Margot Woelk ne prétend pas avoir été à la Wolfsschanze. Le test préliminaire avait lieu en dehors. Vraisemblablement, seuls des échantillons de livraisons de nourriture étaient goûtés.
L'historien Arnd Bauerkämper lui, confirme qu'Hitler a utilisé des goûteurs parce qu'il avait peur d'être assassiné. Il avait son cuisinier personnel.En 1944, les services secrets britanniques ont abandonné le plan d'empoisonner la nourriture du dictateur parce qu'on soupçonnait qu'il utilisait des goûteurs.&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&Ce livre est un roman.4ème de couverture :1943.Reclus dans son quartier général en Prusse orientale (Pologne), terrorisé à l’idée que l’on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses.Parmi elles, Rosa. Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s’exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière.Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme « l’étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l’hostilité de ses compagnes, dont Elfriede, personnalité aussi charismatique qu’autoritaire.Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c’est à la fois vouloir survivre et accepter l’idée de mourir.&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&Rosella Postorino :« Dès que j’ai posé les yeux sur cette histoire, j’ai été foudroyée, raconte Rosella Postorino. La vie de Margot Wölk était remplie de contradictions. Elle ne croyait ni en Hitler ni au régime nazi, pourtant elle a risqué sa vie pour eux. Elle était également privilégiée, puisqu’elle pouvait manger trois fois par jour alors que le reste de la population mourait de faim. Elle était à la fois victime et complice.
Mais devient-on implicitement coupable dès lors qu’on est inapte ou qu’on refuse d’agir ? « C’est une faute métaphysique, celle de rester vivant tandis que les uns et les autres succombent ou vivent des injustices. Ça ne concerne pas uniquement les gens qui ont vécu la Deuxième Guerre mondiale ou un régime dictatorial. »Ce livre n'est pas un roman biographique et, s'il fait référence à de nombreux événements réels et s'appuie sur une documentation sérieuse et précise, il s'avère un roman au cadre certes historique mais de très libre facture.Rosella Postorino imagine en grande partie son héroïne narratrice, jeune Allemande issue d'une famille non nazie qui a dû s'adapter pour survivre, et elle se glisse dans son corps et son esprit, au plus près de ses sensations et de ses émotions, de ses réflexions et de ses interrogations...&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&EXTRAITS :- "Le repas terminé, deux SS se sont approchés et la femme à ma gauche s’est levée.« On ne bouge pas ! Rassieds-toi ! »
Elle s’est laissée retomber comme s’ils lui avaient donné une bourrade. Une de ses tresses roulées en macaron s’est échappée de son épingle dans un léger balancement.
« Vous n’avez pas le droit de vous lever. Vous resterez ici, à table, jusqu’à nouvel ordre. En silence. Si les plats sont empoisonnés, l’effet sera rapide. » Le SS nous a dévisagées une à une, guettant nos réactions. Personne n’a bronché. Puis il s’est adressé de nouveau à celle qui s’était levée : elle portait le Dirndl traditionnel et avait peut-être voulu manifester sa déférence. « C’est l’affaire d’une heure, rassure-toi. Dans une heure, vous serez libres.
– Ou mortes », a souligné un de leurs hommes."- "On s'habitue aux sirènes, à dormir tout habillé pour se précipiter au refuge, quand elles retentissent, on s'habitue à la faim, à la soif. Je m'étais habituée à être payée pour manger. Ce qui pouvait sembler être un privilège était un travail comme un autre."- "Ma colère contre Hitler était personnelle. Il m' avait privée de mon mari et chaque jour je risquais ma vie pour lui. Mon existence était entre ses mains, voilà ce que je détestais. Hitler me nourrissait, et cette nourriture pouvait me tuer.&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&Dépassant les alibis faciles qu'on se donne pour évacuer sa responsabilité," La goûteuse d'Hitler" interroge ainsi chacun très concrètement sur sa capacité d'adaptation pour survivre, sur son refus de voir et de savoir, sur sa capacité de tolérance de l'horreur.Avec finesse et malice, profondeur et sensibilité, Rosella Postorino y montre la fragilité des frontières entre douceur et violence, amour ou haine. Entre la main qui caresse et celle qui tue, la bouche qui embrasse et celle qui mord.Et elle vient ainsi judicieusement nous rappeler que les "monstres" sont bien des hommes. -
Ma fureur de Jenny Downham
- Par isabelle_aubry
- Le 28/11/2020
- Dans Livre
Aperçu : C'est l'histoire de Lexi, adolescente explosive qui laisse souvent la colère l'emporter. S'agit-il d'une crise d'adolescence ou de maltraitance ? La question est posée dès la couverture. Le début prend son temps, on a du mal à se faire une opinion car il faut saisir la complexité des situations, des personnalités : l'auteur nous promène dans la psychologie des personnages qu'elle sait rendre attachants.
Pour moi, un roman féministe au vrai sens du terme : une histoire de parole, de prise de conscience, d'émancipation. La maltraitance sans sensationnalisme : pas de viols, d'attouchements ou de coups. Les hommes et les femmes sont décrits avec qualités et défauts, forces et faiblesses, à égalité. Pas de manichéisme. L'héroïne, adolescente en construction est un personnage attachant : son évolution est crédible. Les parrallèles avec les contes de fées sont amusants.
-
Filles de la mer Mary Lynn Bracht
- Par isabelle_aubry
- Le 22/11/2020
Un superbe livre qui nous vient de la Bibliothèque de Melun. (590p, car dans la version"grands caractères")
M.L.BRACHT :
Américaine d'origine sud-coréenne, Mary Lynn Bracht, née en 1978, vit à Londres depuis plus de dix ans. Elle a obtenu un master de Creative Writing à Birkbeck en 2015.
Ce livre est son premier roman !
4ème de couverture :
Sur l'île de Jeju, au sud de la Corée, Hana et sa petite soeur Emi appartiennent à la communauté haenyeo, au sein de laquelle ce sont les femmes qui font vivre leur famille en pêchant en apnée.
(1943). Un jour, alors qu'Hana est en mer, elle aperçoit un soldat japonais sur la plage qui se dirige vers Emi. Aux deux filles on a maintes fois répété de ne jamais se retrouver seules avec un soldat. Craignant pour sa soeur, Hana rejoint le rivage aussi vite qu'elle le peut et se laisse enlever à sa place. Elle devient alors, comme des milliers d'autres Coréennes, une femme de réconfort en Mandchourie.
Ainsi commence l'histoire de deux soeurs violemment séparées. Alternant entre le récit d'Hana en 1943 et celui d'Emi en 2011, Filles de la mer se lit au rythme des vagues et dévoile un pan sombre et bouleversant de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale en Asie. Au fil du récit, par la grâce de leurs liens indéfectibles, les deux héroïnes nous ramènent vers la lumière, ou l'espoir triomphe des horreurs de la guerre.&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Côté historique :
Roman qui dénonce le traitement infligé aux filles et femmes coréennes par les troupes japonaises durant la Seconde Guerre mondiale.
2015... Près de 70 ans (!) se sont écoulés avant que le Japon demande pardon officiellement à la Corée du Sud, et accepte d'indemniser les rares survivantes d'une tragédie sans nom.
Honte, culpabilité et déshonneur :
c'est ce qui a muré dans le silence des milliers de femmes pendant plus de 45 ans... Jusqu'à ce courageux témoignage en 1991 d'une certaine Kim Hak-sun, enlevée à l'âge de 16 ans à l'époque des faits.&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Filles de la mer raconte cette effroyable exploitation humaine que fut celle des "femmes de réconfort" : près de 200 000 jeunes filles et femmes kidnappées par l'armée japonaise, principalement en Corée, en Chine et aux Philippines.
Ainsi s'est constitué cet immense réseau d'esclaves sexuelles destinées aux soldats, réparties dans de sordides maisons de passe à travers les territoires occupés.Ce roman est une fiction, construite sur les bases d'une effroyable, et bien réelle, tragédie humaine.
Deux héroïnes, deux soeurs, deux destinées, à 68 ans d'intervalle.
1943 : Hana, 16 ans, se fait enlever par des soldats, sur la plage où elle a l'habitude de plonger en mer et de pêcher (c'est une haenyeo) avec sa mère. Voulant protéger sa petite soeur Emiko d'un kidnapping imminent, elle honore ainsi sa promesse tout en se sacrifiant. Et quel sacrifice !!
Celui de son innocence, de son identité, de sa joie de vivre, arrachée à sa terre, aux siens pour toujours...
2011 : Emiko, 77 ans, prend part aux manifestations annuelles devant l'ambassade du Japon, pour soutenir les rares "femmes de réconfort" survivantes, qui réclament depuis 10 ans au gouvernement japonais reconnaissance et réparation. Elle garde le fol espoir d'y reconnaître peut-être sa soeur Hana...&&&&&&&&&&&&&&&&&&
EXTRAITS :
- "Nous plongeons dans l'océan comme nos mères et nos grands-mères et nos arrière-grands-mères l'ont fait avant nous depuis des centaines d'années. Ce don est notre fierté, car nous ne dépendons de personne, ni de nos pères, ni de nos époux, ni de nos grands frères, ni même des soldats japonais pendant la guerre. Nous attrapons nous-mêmes notre nourriture, nous gagnons nous-mêmes notre argent, nous survivons grâce à ce que la mer nous offre. Nous vivons en harmonie avec la nature."
- "Plonger est un don. […] Flotter apaise son corps endolori. Retenir sa respiration pendant parfois deux minutes entières pour chercher des trésors de la mer est une forme de méditation."
- "Hana a seize ans et ne connaît rien d'autre qu'une vie sous l'occupation. Le Japon a annexé la Corée en 1910, et Hana parle couramment le japonais, a appris à l'école l'histoire et la culture japonaises et n'a pas le droit de parler, de lire ou d'écrire dans sa langue maternelle, le coréen. Elle est dans son propre pays une citoyenne de seconde zone à qui ne sont laissés que des droits de seconde zone, mais cela n'entache en rien sa fierté d'être coréenne. Hana et sa mère sont des haenyeo, des femmes de la mer, des femmes qui travaillent pour leur propre compte. Leur communauté, issue d'un petit village côtier du sud de l'île de Jeju, plonge dans une crique invisible depuis la route principale menant à la ville."
- "Hana hurle, mais il ne s'arrête pas. Aucun d'entre eux ne s'arrête. Hana finit par se taire ; par rester inerte alors que les soldats la souillent, les uns après les autres.
La nuit est tombée lorsque le défilé s'interrompt. Hana gît sur le tatami tâché de sang, à demi consciente, perdue dans d'indescriptibles ténèbres"
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
ET en ces temps de confinement.... un peu d'évasion...d'étonnement....et d'admiration....:
Les sirènes de Corée : les pêcheuses en apnée de Jeju-do.
❤❤❤❤
Belles lectures !
-
The bookshop d'Isabel Coixet
- Par isabelle_aubry
- Le 22/11/2020
- Dans Film
Aperçu : Florence Green décide de racheter "The Old House", une batisse désaffectée dans une modeste bourgade anglaise, pour y installer la librairie de ses rêves. Elle rencontre l'hostilité de la notable du coin qui tente de nuire à son projet par tous les moyens à sa portée.
Un film de 2017 à voir d'abord pour la beauté des paysages mais aussi pour l'amour des livres qui deviennent des personnages à part entière. A voir ensuite pour la peinture de la société, d'une acuité et d'une férocité acérée.
Isabel Coixet, réalisatrice espagnole née en 1960, focalise sur le rôle des petites mains, promptes à se mettre au service du plus fort avec le sentiment du devoir accompli et qui n'éprouvent pas de culpabilité car "elles n'y sont pour rien".
A savourer : le passage où, bien avant l'heure, les livres sont définis comme des biens essentiels... A voir gratuitement en ce moment sur Arte ou la médiathèque numérique...
Film adapté de la nouvelle du même nom de Pénélope Fitzgerald (1978).
-
I love you so mochi de Sarah Kuhn
- Par isabelle_aubry
- Le 08/11/2020
- Dans Livre
Aperçu :
Kimi est une adolescente qui a tout pour être heureuse mais elle doit choisir ce qu’elle veut faire de sa vie et ce choix n’est pas facile… Après une dispute avec sa mère, sur une invitation de ses grands-parents, elle part au Japon, à la découverte d’elle-même…
Ce roman « young adult » est certes à classer dans le style « feel good » avec son fond de jolie romance mais il dépasse ce cadre. D’abord parce qu’il permet de découvrir le Japon et certaines traditions (même s’il faut être indulgent avec quelques clichés). Ensuite parce qu’il intègre une belle réflexion sur les rapports intergénérationnels, sur la transmission et la manière dont elle s’opère. Enfin, parce qu’il véhicule des passions : qu’il s’agisse de la mode ou de la nourriture, il y a une invitation à la pleine conscience qui n’est pas antagoniste avec le rêve.
Un roman à savourer comme un mochi…
❤❤❤
Belles lectures !
-
Un monstre à Paris
- Par isabelle_aubry
- Le 07/11/2020
- Dans Film
Aperçu :
A Paris, en 1910, on suit Emile, passionné par le cinéma naissant et amoureux timide, dans une série d’aventures qui vont de la fabrication d’un monstre à son sauvetage. Au passage, les personnalités de tous les protagonistes de cette histoire se révèlent, invitant chacun à dépasser les apparences et à s’ouvrir à l’autre. Une réussite visuelle et sonore avec la musique composée par Matthieu Chedid et Patrice Renson.
Un film particulièrement en phase avec l’actualité car il parle de nos peurs. Mais il peut aussi être vu simplement à hauteur d’enfant…
Notez que grâce à votre inscription à la bibliothèque, vous pouvez vous inscrire gratuitement à la médiathèque numérique du 77 et ainsi le voir gratuitement…
Lien ici
❤❤❤
Bon visionnage !